Design de marque

Les organisations sont obligées de communiquer sur les produits et services sur le Web pour exister dans cette nouvelle sphère sociale. En prennant en compte la masse de contenu qui est publiée chaque jour et dans laquelle chacun essaie de se démarquer, il n'a jamais été aussi important de cultiver une image de marque. Cela passe notamment par l'identité visuelle qui prend ses sources dans une documentation que l'on appelle la charte graphique.

Charte graphique

Elle définit les différents éléments visuels qui vont permettre à une personne d'identifier le contenu comme appartenant à telle organisation. Comme une pratique professionnelle, la charte graphique définit une méthodologie et une rigueur dans la forme des documents afin de conserver une cohérence et de créer, sur le long terme, une identité.

La charte graphique traite des couleurs, de la typographie, du logo et ses variantes (il faut bien penser aux impressions noir et blanc), mais aussi des formes, des gabarits de documents de toutes tailles. Ainsi, que ce soit sur un page A4, une affiche A0, une vignette de vidéo ou une publication sur Facebook, chaque élément présent sur le visuel doit avoir sa place. Il faut aussi savoir équilibrer l’information pour ne pas noyer le lecteur tout en dirigeant son regard.

Composition

Le graphiste va chercher son inspiration dans les visuels qu’il a pu consulter et va trouver sa matière première sur le Web. Tous projet artistique démarre par le dressage d’un moodboard, d’un tableau d’extraits. Là le graphiste va disposer tous les éléments inspirants (images, typographies, couleurs…) qu’il va trouver sur le Web, dans le domaine de son projet et en fonction de la demande du client. Il va composer son produit en dessinant et avec des ressources trouvées sur le Web, toujours en faisant attention à bien appliquer le droit des auteurs.

Avant de placer les éléments, le graphiste va dresser une grille. Il faut impérativement éviter de faire flotter tout texte, toute image et leur donner à chacun un espace. L'espace se définit par les limites du document, mais aussi par un jeu entre les formes. La silouhette d'un élément vient autant de sa forme que de l'espace qui l'entoure. Ainsi, des blancs réguliers laissent des formes harmonieuses. Ces espaces peuvent être calculés selon une grille horizontale et/ou verticales, selon une ligne de fuite. Pour créer de l’harmonie, il ne faut pas hésiter à dupliquer les formes, par exemple en réutilisant au bas de chaque document une courbe semblable à celle d'une lettre du logo. Ça n'est pas une référence que le lecteur va pouvoir remarquer, mais pourtant il perçoit cette concordance.

Le logiciel de création va venir apposer un filtre à ce travail. Il va faciliter certaines tâches, en compliquer d’autres, en fonction de son domaine d’usage. Photoshop est particulièrement adapté pour la retouche et le montage photographique, mais s’est par la suite ouvert à la peinture et au dessin numérique. Illustrator est historiquement le premier à permettre de créer des images adaptées à l’impression (colorimétrie en CMJN), mais cède sa place dès lors que les illustrations ne sont pas flat. C’est le propre du dessin vectoriel. L’astuce est de combiner des deux.